- alain
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Date d'inscription : 11/04/2011
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Localisation : EL JADIDA (Maroc)
07072022
D'une semaine à l'autre :
Maroc – l'enseignement en crise
Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a révélé devant la chambre des conseillers, la situation alarmante de l'enseignement public et indiqué que 300 000 élèves abandonnent l'école chaque année ce qui représente 7,86 % de l'ensemble des élèves (pré-scolaire, primaire et collège).
France – Urgences : pour vivre heureux, vivons cachés !
C'est ce que met en pratique le nouveau ministre de la Santé, François Braun, urgentiste de profession et qui, juste avant de recevoir le portefeuille, avait remis « une étude flash » contenant 41 proposition censées résoudre le problème des urgences à l'hôpital. On se dit qu'un « de la maison » est tout trouvé pour trouver les solutions adéquates. On pense immédiatement à un plan d'embauches massif pour suppléer les effectifs en chute libre. On n'y est pourtant pas. Le nouveau ministre, bien en phase avec le président, considère sûrement que la Santé, c'est « un pognon de dingue », et son plan consiste à faire avec des bouts de ficelle. La solution miracle trouvé par Braun, c'est « vivons heureux, vivons cachés » : on met des freins à la fréquentation des urgences en les fermant ! Raréfier la demande, c'est permettre de raréfier l'offre ! On n'admet plus désormais aux urgences que... les urgences vitales ! En quelque sorte : votre est désespéré, vous avez droit aux urgences après avoir téléphoné à la « régulation » et subi un interrogatoire serré !
France – la « surprise » de la renationalisation d'EDF
La Première ministre, Elisabeth Borne, dans son discours devant le parlement, a confirmé ce qui se disait dans les couloirs du pouvoir : la « renationalisation » d'EDF. Cela peut paraître contradictoire avec la « philosophie » de la Macronie. Pourtant, à y regarder de plus près, cela correspond bien à un processus bien connu du système capitaliste : la nationalisation des pertes et des dettes et la privatisation des bénéfices. Au demeurant, l'Etat, lors de la privatisation partielle, avait gardé une confortable majorité de 84 % dans l'entreprise. La crise de l'énergie consécutive à la guerre en Ukraine, avait poussé l'Etat, pour sauvegarder le système de marché de l'électricité promu artificiellement par les instances européennes, à exiger d'EDF la vente à perte aux entreprises privées du secteur de l'électricité dans les proportions passées de 15 % à 25 %, ce qui alourdissait encore plus la dette de l'entreprise. La renationalisation va permettre aux actionnaires privés un dédommagement substantiel (l'action EDF a pris 15 % de plus-value dès l'annonce) et à l'Etat de librement réaliser l'objectif macroniste consistant à vendre à la découpe EDF au privé après réorganisation et assainissement financier. En la matière, il ne s'agit pas d'une nationalisation durable dont le but recherché serait la maîtrise d'une politique énergétique nationale pour rendre l'électricité la moins chère possible, objectif de la gauche... Les Français vont donc « passer à la caisse »...
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