La générosité dans l'art

Sam 14 Mar 2015, 11:58

Institut Français
La générosité dans les arts et lettres

[Nota : tous les liens bleus (en légende des photos) au nom des artistes participants, renvoient aux commentaires que "Le Nouveau Jdidi" avait rédigés lors de la venue de ceux-ci à l'Institut en 2014.]

Vidéo de présentation de la soirée

Présentation de la soirée par Madame Elisabeth du BREIL de PONTBRIAND, Directrice de l'Institut Français d'El Jadida

On a beaucoup parlé de la « générosité dans l'art et les lettres » en cette soirée du 13 mars dans la belle salle du Pullman. On aurait pu parler de la générosité de l'Institut Français envers ses fidèles amis pour la « belle brochette » réunie et son retour à El Jadida pour une soirée supplémentaire d'artistes et écrivains que nous avions eu l'occasion d'apprécier... justement pour leur « générosité ».
	C'est devant un public nombreux -la salle du Pullman était comble- que Madame Elisabeth du Breil de Pontbriand, la Directrice de l'Institut Français, accueillit, par une déclaration liminaire, les cinq acteurs de cette rencontre. C'était déjà de leur part, comme de celle des animateurs chargés de diriger les débats, Abdelali Errehouni et Saïd Loukili, une belle preuve de générosité que consacrer leur soirée à la rencontre de ce public jdidi décidément, à plus d'un titre... généreux, lui aussi ! Titillés par les « Messieurs Loyal » de la soirée, un échange eut lieu entre les différents protagonistes qui se termina par un dialogue avec la salle.
Lamia Berrada-Berka résume bien les propos tenus par les uns et les autres : la générosité dans l'art, c'est partir de l'individu pour aller vers l'humain. Pour Guillaume Jobin, c'est d'abord se faire plaisir soi-même et ensuite aller à la rencontre d'un public touché par l'oeuvre. A la question de Abdelali Errehouni (« Pourquoi écrivez-vous »), Lamia répond :	de gauche à droite : Youssef Wahboun, Saïd Loukiki et Guillaume Jobin
de gauche à droite : Lamia Berrada-Berka, A. Errehouni, A Ouardane et Hassan Abarou	"j'écris pour la communication avec le monde qui m'entoure, pour créer un lien avec les autres. La création n'est d'abord qu'un processus mais un processus dont l'aboutissement est un partage, un don vers l'autre". Abderrahmane Ouardane et Hassan Abarou partagent la même expérience : devant la toile blanche, c'est d'abord l'angoisse puis l'artiste est plongé dans un univers solitaire (un univers narcissique selon Youssef Wahboun) où il tire le meilleur de lui même, puis vient le résultat de l'oeuvre et c'est alors qu'intervient une certaine « générosité » consistant à offrir au regard de l'autre ce don de soi.
Ce furent 2 h 30 d'échanges... de générosité donc, qui laissèrent les participants sur un désir de renouvellement d'une expérience dont l'idée, lancée par la Directrice de l'Institut, me paraissait un peu... « suicidaire »... Le thème, lancé il y a déjà quelques mois et dont nous avons pu apprécier l'aboutissement, m'interpellait : que va-t-on pouvoir construire autour de ça ? Félicitation à l'équipe à qui nous demandons : à quand la suite ?	Abdelali Errehouni et Abderrahmane Ouardane

En complément, quelques clichés de notre album photos...

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