- CARLE
- Messages : 497
Date d'inscription : 01/10/2017
13092019
LAWFARE
Pour l'anthropologue John Comaroff, de l'Université de Harvard, Lula est un clair exemple de lawfare [Guerre Juridique] c'est-à-dire quelqu'un qui est victime de l'abus de la loi à des fins politiques. Il s'agit d'un nouveau terrain d'essai en Amérique du Sud qui pourrait être utilisé ensuite dans d'autres parties du monde. « La violence de la loi a remplacé la violence des armes. Maintenant avec ces processus judiciaires la dignité des personnes est attaquée, elles sont gommées, on veut les faire disparaître », a-t-il affirmé.
Comment opère le lawfare ? Les médias (y compris les réseaux sociaux) et le Pouvoir judiciaire (en alternance dans certains pays avec le Législatif) en sont sa colonne vertébrale. D'abord un délit supposé « filtre » dans la presse et tous les jours et à toute heure, sont publiés soupçons ou fausses nouvelles qui impliquent « l'ennemi politique ». Ce bombardement médiatique crée une sensation de présomption de faute. Finalement, ces fausses nouvelles sont prises comme base de départ pour réaliser des enquêtes policières et des poursuites en justice. Pendant ce temps, dans l'opinion publique se forge l'idée que le « suspect » est coupable et que la Justice agit avec équité.
Corse matin 17 Septembre 2013
Une juge ajaccienne remet en cause les magistrats de la Jirs de Marseille Charlotte Dauriac, vice-présidente chargée de l'instruction, a décidé d'ouvrir une information judiciaire à l'encontre de deux juges de la Jirs Christophe Perruaux et Thierry Azéma pour subornation de témoin
« Subornation de témoin et faux »
Les déclarations de l'adolescente avaient notamment été recueillies par les juges Perruaux et Azéma. La défense des mis en cause avait contesté l'interrogatoire en déposant plainte. Le parquet d'Ajaccio classait sans suite, mais la défense des Pantalacci qui estime qu'un «juge est un justiciable comme un autre », dépose plainte avec constitution de partie civile pour rouvrir la procédure. La juge Charlotte Dauriac a reçu les explications de la défense. « Les plaignants ont exposé qu'au vu du CD-Rom d'enregistrement d'audition, le procès-verbal de retranscription de l'audition (…) serait constitutif d'un faux car il ne transcrirait pas fidèlement les propos tenus par cette dernière », indique l'ordonnance.
Sources:
Corse matin du 17 Septembre 2013.
Pour l'anthropologue John Comaroff, de l'Université de Harvard, Lula est un clair exemple de lawfare [Guerre Juridique] c'est-à-dire quelqu'un qui est victime de l'abus de la loi à des fins politiques. Il s'agit d'un nouveau terrain d'essai en Amérique du Sud qui pourrait être utilisé ensuite dans d'autres parties du monde. « La violence de la loi a remplacé la violence des armes. Maintenant avec ces processus judiciaires la dignité des personnes est attaquée, elles sont gommées, on veut les faire disparaître », a-t-il affirmé.
Comment opère le lawfare ? Les médias (y compris les réseaux sociaux) et le Pouvoir judiciaire (en alternance dans certains pays avec le Législatif) en sont sa colonne vertébrale. D'abord un délit supposé « filtre » dans la presse et tous les jours et à toute heure, sont publiés soupçons ou fausses nouvelles qui impliquent « l'ennemi politique ». Ce bombardement médiatique crée une sensation de présomption de faute. Finalement, ces fausses nouvelles sont prises comme base de départ pour réaliser des enquêtes policières et des poursuites en justice. Pendant ce temps, dans l'opinion publique se forge l'idée que le « suspect » est coupable et que la Justice agit avec équité.
Corse matin 17 Septembre 2013
Une juge ajaccienne remet en cause les magistrats de la Jirs de Marseille Charlotte Dauriac, vice-présidente chargée de l'instruction, a décidé d'ouvrir une information judiciaire à l'encontre de deux juges de la Jirs Christophe Perruaux et Thierry Azéma pour subornation de témoin
« Subornation de témoin et faux »
Les déclarations de l'adolescente avaient notamment été recueillies par les juges Perruaux et Azéma. La défense des mis en cause avait contesté l'interrogatoire en déposant plainte. Le parquet d'Ajaccio classait sans suite, mais la défense des Pantalacci qui estime qu'un «juge est un justiciable comme un autre », dépose plainte avec constitution de partie civile pour rouvrir la procédure. La juge Charlotte Dauriac a reçu les explications de la défense. « Les plaignants ont exposé qu'au vu du CD-Rom d'enregistrement d'audition, le procès-verbal de retranscription de l'audition (…) serait constitutif d'un faux car il ne transcrirait pas fidèlement les propos tenus par cette dernière », indique l'ordonnance.
Sources:
Corse matin du 17 Septembre 2013.
Commentaires
Aucun commentaire.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum