- CARLE
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23092019
"Impossible de procéder à l'examen des supports informatiques de son bureau"
Lorsque les policiers de l'Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales arrivent, Marine Le Pen exprime "son refus d'assister aux opérations, tout comme de désigner des représentants", indique le quotidien. Les enquêteurs choisissent alors deux témoins, conformément à la réglementation, parmi les salariés du parti.
Mais la fille de Jean-Marie Le Pen se met à filmer la scène. Lorsque les policiers arrivent devant son bureau, la candidate frontiste, téléphone en main "se réjouit ouvertement de pouvoir alimenter de vidéos les réseaux sociaux", peut-on lire dans le procès-verbal que s'est procuré le journal. Marine Le Pen va même jusqu'à coincer son smartphone "dans son décolleté de manière qu'il puisse toujours filmer et nous demande en souriant si on viendra le chercher". Une manœuvre qui atteint son but puisque les enquêteurs expliquent dans le compte rendu de perquisition :
«Eu égard à l'attitude de Mme Le Pen, il a été impossible de procéder à l'examen des supports informatiques de son bureau.»
"Une haleine à l'odeur alcoolisée"
En fin de journée, c'est Jean-Yves Narquin, assistant parlementaire du député européen Bernard Monot, qui entre dans le siège du parti de "manière véhémente et menaçante", indiquent les enquêteurs dans leur PV. Il s'énerve contre les policiers, qui d'après lui, auraient endommagé son téléphone.
«M. Narquin présentait des signes d'énervements notoires, criant, gesticulant et dégageant une haleine à l'odeur alcoolisée", écrivent les enquêteurs.
Depuis le début de cette enquête, Marine Le Pen n'aura cessé d'avoir une attitude de défiance envers les policiers, refusant même de se rendre à sa convocation devant les policiers, le 22 février. Idem le 10 mars dernier, lorsqu'elle doit rencontrer le juge en vue de sa mise en examen pour abus de confiance.
Comme le révèle Le Monde, un document saisi par les enquêteurs prévoit "l'invocation de l'immunité parlementaire et du secret professionnel par les assistants dans le but de refuser toute investigation de la part de l'OLAF [l'Office européen de lutte antifraude] ou de la police".
Tout le monde a compris ou je fais un dessin?
Sources:Le Monde,Les Inrockuptibles
Lorsque les policiers de l'Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales arrivent, Marine Le Pen exprime "son refus d'assister aux opérations, tout comme de désigner des représentants", indique le quotidien. Les enquêteurs choisissent alors deux témoins, conformément à la réglementation, parmi les salariés du parti.
Mais la fille de Jean-Marie Le Pen se met à filmer la scène. Lorsque les policiers arrivent devant son bureau, la candidate frontiste, téléphone en main "se réjouit ouvertement de pouvoir alimenter de vidéos les réseaux sociaux", peut-on lire dans le procès-verbal que s'est procuré le journal. Marine Le Pen va même jusqu'à coincer son smartphone "dans son décolleté de manière qu'il puisse toujours filmer et nous demande en souriant si on viendra le chercher". Une manœuvre qui atteint son but puisque les enquêteurs expliquent dans le compte rendu de perquisition :
«Eu égard à l'attitude de Mme Le Pen, il a été impossible de procéder à l'examen des supports informatiques de son bureau.»
"Une haleine à l'odeur alcoolisée"
En fin de journée, c'est Jean-Yves Narquin, assistant parlementaire du député européen Bernard Monot, qui entre dans le siège du parti de "manière véhémente et menaçante", indiquent les enquêteurs dans leur PV. Il s'énerve contre les policiers, qui d'après lui, auraient endommagé son téléphone.
«M. Narquin présentait des signes d'énervements notoires, criant, gesticulant et dégageant une haleine à l'odeur alcoolisée", écrivent les enquêteurs.
Depuis le début de cette enquête, Marine Le Pen n'aura cessé d'avoir une attitude de défiance envers les policiers, refusant même de se rendre à sa convocation devant les policiers, le 22 février. Idem le 10 mars dernier, lorsqu'elle doit rencontrer le juge en vue de sa mise en examen pour abus de confiance.
Comme le révèle Le Monde, un document saisi par les enquêteurs prévoit "l'invocation de l'immunité parlementaire et du secret professionnel par les assistants dans le but de refuser toute investigation de la part de l'OLAF [l'Office européen de lutte antifraude] ou de la police".
Tout le monde a compris ou je fais un dessin?
Sources:Le Monde,Les Inrockuptibles
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