- alain
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Localisation : EL JADIDA (Maroc)
26 avril 2013 - café-littéraire : Mustapha Jmhari
Mar 09 Avr 2013, 18:31
Café littéraire : Mustapha Jmhari
Vendredi 26 avril à 19h à l’Institut français
Rencontre animée par Abdelali Errehouni
Vendredi 26 avril à 19h à l’Institut français
Rencontre animée par Abdelali Errehouni
À l’ombre d’El Jadida, souvenirs et témoignage est l’autobiographie de l’écrivain marocain Mustapha Jmahri, parue en fin 2012 chez L’Harmattan, dans la collection « Graveurs de mémoire ».
Le récit débute chronologiquement avec la période de l’enfance au quartier de l’Oasis à Casablanca à la fin du Protectorat, puis le retour des parents vers leur ville d’origine El Jadida, l’installation dans la ferme familiale, la vie à l’internat d’un lycée casablancais, le passage à l’université, l’expérience journalistique à la Radio Télévision Marocaine, le nouveau retour à El Jadida pour une carrière dans la communication, le projet éditorial « Les cahiers d’El Jadida » et enfin la rencontre avec Fouad Laroui et Guy Delanoë.
Ces chroniques sont étroitement liées aux lieux où sont nés les souvenirs. La dimension historique y est omniprésente dans la mesure où l’auteur décrit la vie d’un enfant issu d’une famille modeste à la fin du Protectorat français sur le Maroc.
C’est aussi un livre de rencontres et de découvertes d’éminentes personnalités comme Raymond Aubrac, Paul Pascon, Salem Yafout, Guy Delanoë, Guy Martinet et d’autres personnages moins connus du grand public mais qui ont tous eu une certaine influence sur l’auteur.
Diplômé des études supérieures de journalisme, Mustapha Jmahri, ancien reporter à la RTM est membre de l’Union des Ecrivains du Maroc et délégué Maroc de l’Amicale des anciens de Mazagan.
Mustapha Jmahri est aussi écrivain–éditeur des « cahiers d’El Jadida », série de publications initiées par l’auteur pour faire connaître l’histoire contemporaine de sa ville dans sa dimension plurielle et cosmopolite. Lancés depuis 1993, « Les cahiers d’El Jadida » ont aujourd’hui, avec la sortie prochaine du 14ème numéro, plus de vingt d’existence et ont pu donc comblé un vide éditorial important surtout autour de certains thèmes touchant à la mémoire commune.
Mustapha Jmahri a été le premier à traiter certains aspects de l’histoire locale tels la présence diplomatique étrangère dans la ville, la composante juive à El Jadida et le témoignage oral sur le Protectorat français.
BibliographieLe récit débute chronologiquement avec la période de l’enfance au quartier de l’Oasis à Casablanca à la fin du Protectorat, puis le retour des parents vers leur ville d’origine El Jadida, l’installation dans la ferme familiale, la vie à l’internat d’un lycée casablancais, le passage à l’université, l’expérience journalistique à la Radio Télévision Marocaine, le nouveau retour à El Jadida pour une carrière dans la communication, le projet éditorial « Les cahiers d’El Jadida » et enfin la rencontre avec Fouad Laroui et Guy Delanoë.
Ces chroniques sont étroitement liées aux lieux où sont nés les souvenirs. La dimension historique y est omniprésente dans la mesure où l’auteur décrit la vie d’un enfant issu d’une famille modeste à la fin du Protectorat français sur le Maroc.
C’est aussi un livre de rencontres et de découvertes d’éminentes personnalités comme Raymond Aubrac, Paul Pascon, Salem Yafout, Guy Delanoë, Guy Martinet et d’autres personnages moins connus du grand public mais qui ont tous eu une certaine influence sur l’auteur.
Diplômé des études supérieures de journalisme, Mustapha Jmahri, ancien reporter à la RTM est membre de l’Union des Ecrivains du Maroc et délégué Maroc de l’Amicale des anciens de Mazagan.
Mustapha Jmahri est aussi écrivain–éditeur des « cahiers d’El Jadida », série de publications initiées par l’auteur pour faire connaître l’histoire contemporaine de sa ville dans sa dimension plurielle et cosmopolite. Lancés depuis 1993, « Les cahiers d’El Jadida » ont aujourd’hui, avec la sortie prochaine du 14ème numéro, plus de vingt d’existence et ont pu donc comblé un vide éditorial important surtout autour de certains thèmes touchant à la mémoire commune.
Mustapha Jmahri a été le premier à traiter certains aspects de l’histoire locale tels la présence diplomatique étrangère dans la ville, la composante juive à El Jadida et le témoignage oral sur le Protectorat français.
Chroniques secrètes su Mazagan-El Jadida : 2010, Les cahier d'El Jadida
Les cahiers d'El Jadida l'histoire en partage : 2010, Les cahier d'El Jadida
Mazagan - El Jadida deux siècles d'histoire consulaire : 2011, Les cahiers d'El Jadida
Mazagan patrimoine mondiale de l'humanité : 2012, Les cahier d'El Jadida
Une vie de colon à Mazagan : 2012, Les cahier d'El Jadida
El Jadida mémoire plurielle : 2012, Union des écrivains du Maroc
À l’ombre d’El Jadida, souvenirs et témoignage de Mustapha Jmahri, édition L’Harmattan, 2012
Café littéraire coorganisé avec l’Union des écrivains section d’El Jadida
- alain
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Re: 26 avril 2013 - café-littéraire : Mustapha Jmhari
Ven 26 Avr 2013, 22:09
La "mémoire vivante d'El Jadida" comme l'a qualifié avec juste raison l'animateur du café-littéraire, Abdelali Errehouni, s'est livré, ce soir, à un autre exercice, sans doute peu habituel pour lui mais pour lequel il s'en est sorti avec brio mais également avec une certaine émotion, bien compréhensive lorsqu'il est question de soi, de sa vie, des liens et des rencontres qui, nécessairement, l'ont jalonnée...
On connaissait Mustapha JMHARI, l'historien incontournable, celui qui, inlassablement, récolte tout ce qui a trait au passé de la ville (et l'on peut dire avec certitude qu'il accomplit un travail de fourmi pour que ne meurent pas les témoignages et les trop rares écrits sur le passé de Mazagan-El Jadida).
Si une partie de ce café-littéraire eut trait à ses écrits d'historien, de chercheur, la face connue de l'écrivain, la deuxième partie avait pour cadre le dernier-né de l'auteur : "A l'ombre d'El Jadida : souvenirs et témoignage". Il s'agit là d'une autobiographie. Peut-être certains trouverons saugrenu le fait que l'historien ait changé de registre, passant du récit-témoignages sur le passé d'une ville, au récit-témoignage de sa propre vie. Mais à la réflexion, l'auteur, après avoir recueilli les souvenirs des anciens jdidis, s'applique à lui-même l'exercice qu'il a fait "subir" à ses témoins, laissant ainsi aux générations futures le témoignage d'un enfant d'El Jadida... Pourquoi, alors qu'il a recherché et mis en écrits les souvenirs de la vie passée des trois communautés qui y vivaient, n'aurait-il pas apporté sa propre pierre, personnelle, à l'édifice ?
Mustapha JMHARI évoque la mémoire de son père "analphabète cultivé" dont on perçoit dans les propos et les émotions de l'auteur, toute l'admiration et la fierté d'un fils reconnaissant. Egalement, fils de l'école publique, il ne cesse de louer celle-ci pour la qualité de l'enseignement qu'il en a reçu et se lamente de constater, à ses yeux et au fil des ans, la dégradation de l'enseignement du français mais également de l'arabe.
Alors, certes, son témoignage est empreint d'émotions personnelles, bien compréhensives quand, à l'heure de jeter un regard sur sa vie, l'auteur évoque les anecdotes qui la jalonnent...
On connaissait Mustapha JMHARI, l'historien incontournable, celui qui, inlassablement, récolte tout ce qui a trait au passé de la ville (et l'on peut dire avec certitude qu'il accomplit un travail de fourmi pour que ne meurent pas les témoignages et les trop rares écrits sur le passé de Mazagan-El Jadida).
Si une partie de ce café-littéraire eut trait à ses écrits d'historien, de chercheur, la face connue de l'écrivain, la deuxième partie avait pour cadre le dernier-né de l'auteur : "A l'ombre d'El Jadida : souvenirs et témoignage". Il s'agit là d'une autobiographie. Peut-être certains trouverons saugrenu le fait que l'historien ait changé de registre, passant du récit-témoignages sur le passé d'une ville, au récit-témoignage de sa propre vie. Mais à la réflexion, l'auteur, après avoir recueilli les souvenirs des anciens jdidis, s'applique à lui-même l'exercice qu'il a fait "subir" à ses témoins, laissant ainsi aux générations futures le témoignage d'un enfant d'El Jadida... Pourquoi, alors qu'il a recherché et mis en écrits les souvenirs de la vie passée des trois communautés qui y vivaient, n'aurait-il pas apporté sa propre pierre, personnelle, à l'édifice ?
Mustapha JMHARI évoque la mémoire de son père "analphabète cultivé" dont on perçoit dans les propos et les émotions de l'auteur, toute l'admiration et la fierté d'un fils reconnaissant. Egalement, fils de l'école publique, il ne cesse de louer celle-ci pour la qualité de l'enseignement qu'il en a reçu et se lamente de constater, à ses yeux et au fil des ans, la dégradation de l'enseignement du français mais également de l'arabe.
Alors, certes, son témoignage est empreint d'émotions personnelles, bien compréhensives quand, à l'heure de jeter un regard sur sa vie, l'auteur évoque les anecdotes qui la jalonnent...
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