- alain
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03 mai 2013 - Café-littéraire : Mahi Binebine
Mar 09 Avr 2013, 18:37
Café littéraire : Mahi Binebine
Vendredi 3 mai à 19h, Institut français
Rencontre animée par Abdelali Errehouni
Rencontre animée par Abdelali Errehouni
Né en 1959, à Marrakech, Mahi Binebine est peintre, sculpteur et écrivain.
Il s'installe à Paris en 1980 pour y poursuivre ses études de mathématiques qu'il enseigne pendant huit ans.
Puis il se consacre à l'écriture et à la peinture. Il écrit plusieurs romans traduits en une dizaine de langues. Il habite à New York de 1994 à 1999. Ses peintures font partie de la collection permanente du musée Solomon R. Guggenheim de New York. Il revient à Marrakech en 2002. Peintre et écrivain, Mahi Binebine partage son temps depuis une vingtaine d'années entre la France, le Maroc et les États-Unis.
Son premier roman, Le Sommeil de l'esclave (Stock, 1992), a obtenu le prix Méditerranée. Ses trois derniers ouvrages, Cannibales (1999), Pollens (2001, prix de l'amitié franco-arabe) et Terre d'ombre brûlée (2004) sont parus chez Fayard et ont été traduits en plusieurs langues.
En 2010, il reçoit le prix du Roman arabe pour Les Étoiles de Sidi Moumen*.
Il est lauréat, dans le secteur de la culture, du Trophée de la Diplomatie publique, remis à Rabat en novembre 2011, pour sa contribution au rayonnement du Maroc à l'étranger.
Il s'installe à Paris en 1980 pour y poursuivre ses études de mathématiques qu'il enseigne pendant huit ans.
Puis il se consacre à l'écriture et à la peinture. Il écrit plusieurs romans traduits en une dizaine de langues. Il habite à New York de 1994 à 1999. Ses peintures font partie de la collection permanente du musée Solomon R. Guggenheim de New York. Il revient à Marrakech en 2002. Peintre et écrivain, Mahi Binebine partage son temps depuis une vingtaine d'années entre la France, le Maroc et les États-Unis.
Son premier roman, Le Sommeil de l'esclave (Stock, 1992), a obtenu le prix Méditerranée. Ses trois derniers ouvrages, Cannibales (1999), Pollens (2001, prix de l'amitié franco-arabe) et Terre d'ombre brûlée (2004) sont parus chez Fayard et ont été traduits en plusieurs langues.
En 2010, il reçoit le prix du Roman arabe pour Les Étoiles de Sidi Moumen*.
Il est lauréat, dans le secteur de la culture, du Trophée de la Diplomatie publique, remis à Rabat en novembre 2011, pour sa contribution au rayonnement du Maroc à l'étranger.
Le seigneur vous le rendra, édition Fayard, 2013
Un bébé est empêché de grandir, un enfant est privé d’éducation, de liberté, il ne pourra devenir un individu capable de réfléchir et de se développer, d’agir en être libre. Surnommé « P’tit pain », il va traverser des années noires où, dans sa position passive de mendiant, il peut observer les agissements des adultes, leur violence, leur corruption. Tout est dit ici dans la litote, mettant en relief les beautés d'âmes apparemment détruites, les corps saccagés, les visages noyés dans l’alcool et la maladie. L’enfant grandit néanmoins grâce au miracle de la vie, toujours imprévisible, et se défait de ses liens que l’on pourrait nommer ignorance, peur, sujétion. Libéré, il devient autonome et conscient. Pourra-t-il revoir un jour sa mère qui a pratiqué envers lui le non-amour jusqu’à l’abjection ?
Dans ce roman noir s’il en est, mais imprégné d'une folle espérance, d’une foi exacerbée dans les capacités de rémission de l’homme, Mahi Binebine utilise le ton du conte picaresque et philosophique pour réduire la part tragique, toujours présente, dans ces pages déchargées de la noirceur absolue par la permanence de l’humour, du sourire derrière les larmes retenues.
* Le livre « Les étoiles de Sidi Moumen » a été adapté au cinéma par Nabil Ayouch, sous le titre « les chevaux de Dieu » que nous présentons jeudi 6 juin à 19h.
Dans ce roman noir s’il en est, mais imprégné d'une folle espérance, d’une foi exacerbée dans les capacités de rémission de l’homme, Mahi Binebine utilise le ton du conte picaresque et philosophique pour réduire la part tragique, toujours présente, dans ces pages déchargées de la noirceur absolue par la permanence de l’humour, du sourire derrière les larmes retenues.
* Le livre « Les étoiles de Sidi Moumen » a été adapté au cinéma par Nabil Ayouch, sous le titre « les chevaux de Dieu » que nous présentons jeudi 6 juin à 19h.
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