Actualités du 29 mars

Actualités du 29 mars

Maroc - Une situation d'alerte épidémique

Sans que la situation soit réellement encore catastrophique, le chef de gouvernement tire la sonnette d'alarme. Depuis 3 semaines, le nombre de nouveaux cas qui ne cessait de décroitre, connait une relative remontée, un signe que rien n'est encore gagné et qu'il faut continuer à pratiquer les gestes barrières et porter le masque sanitaire. La communauté française d'El Jadida est appelée à plus de responsabilité, un "cluster" semble s'y être installé. Nous ne pouvons que conseiller à chacun ayant été en contact avec des personnes positives de se faire dépister. Pour cela, vous pouvez aller vous faire tester gratuitement à partir de LUNDI 9 h à l’ancien hôpital MOHAMED V à EL JADIDA , rue du Docteur ROUX Service Tests Contact Covid. Il faudra dire que vous avez été en contact avec une personne diagnostiquée Covid en fin de semaine.

Egypte - A l'Est, rien de nouveau

Le porte-conteneurs est toujours coincé dans le canal de Suez. Une douzaine de remorqueurs et de dragueurs s'activent pour le libérer et permettre à nouveau le trafic à l'arrêt. Le propriétaire du navire est pourtant optimiste.

Maroc/France - racisme et misogynie ?

Une école primaire de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) a dû s'excuser pour une leçon donnée par un instituteur qui a illustré un exercice sur le thème "où vivent les grands singes ?" par une image où figurait une femme noire parmi les singes, ce qui créa une polémique où l'école était accusée de misogynie et de racisme. Les suprématistes "blancs" n'auraient-ils donc pas encore rangé leur théorie fumeuse, les mêmes qui ont de la femme une conception rétrograde ?

Egypte - A l'Est, enfin du nouveau

"L'Ever Given" a finalement été remis à flot débloquant le trafic sur le canal de Suez. Le commerce reprend tous ses droits.

OMS - la piste de la viande surgelée privilégiée

Le rapport définitif des experts qui ont mené l'enquête à Wuhan a été publié et la piste de la "fuite" du virus d'un laboratoire est qualifiée « d'extrêmement improbable ». Les experts concluent que la piste de la transmission à l’être humain par un animal intermédiaire est une hypothèse « probable à très probable » et le scénario de la viande surgelée est "privilégiée".

Maroc - l'inflation s'accélère

C'est la constatation faite par le Haut commissariat au plan (HCP) qui observe une augmentation générale des prix de 0,7 % en 2020 contre 0,2 % en 2019, conséquence d'un indice des prix alimentaires en hausse à 0,9 % et de l'indice des prix non-alimentaires de 0,5 %.

France - Et si Raoult avait eu involontairement raison...

Des chercheurs d'Amiens planchent depuis un an sur un traitement à base d'interférons, une protéine qui semble faire ses preuves pour lutter contre le Covid-19. Les chercheurs espèrent boucler, en juin, la phase 2 de leur essai clinique baptisé Cov-NI. Et les premiers résultats semblent prometteurs. Ils permettent aussi de comprendre pourquoi l'hydroxychloroquine a pu être perçue, au début de la pandémie, comme un remède miracle. « Ce sont les travaux du professeur Didier Raoult qui nous ont mis involontairement sur la piste, en février 2020 », indique Michel Brazier, pharmacien clinicien au centre hospitalier (CHU) d’Amiens. Peu convaincue par les résultats du chercheur marseillais, l’équipe picarde s’est plongée dans une publication chinoise qui avait, avant lui, évalué les effets de l’hydroxychloroquine. Un détail retient l’attention des scientifiques. « Tous les patients avaient reçu des doses d’interférons inhalés, une pratique courante en Chine pour traiter les infections respiratoires, mais totalement délaissée en France. Et si les effets bénéfiques constatés sur les patients étaient dus à l’inhalation d’interférons plutôt qu’à l’hydroxychloroquine ? », s’interroge Michel Brazier.

Maroc - Fraude en col blanc

Une mission de contrôle interne dans une grande banque de la place a révélé de graves fraudes opérées par un directeur d’une agence bancaire. Ce dernier a octroyé plusieurs crédits, dans le cadre du dispositif mis en place par l’Etat pour soutenir les entreprises en difficulté, à des personnes ou entreprises moyennant des pots-de-vin. Il a falsifié les documents de prêts et aurait inventé des raisons fictives pour l’octroi des crédits. Les bénéficiaires ont ainsi profité de plusieurs avantages comme les taux d’intérêts très bas et les différés de deux ans pour le paiement des premières échéances, ceci alors qu’ils ne sont pas en difficulté à cause de la crise liée au Covid-19.

Vaccins - Le secrétaire général de l'ONU critique les pays riches

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a critiqué le "stockage" excessif de vaccins contre le Covid-19 par les pays développés, et les a appelés à les partager avec le reste du monde, seul moyen selon lui de venir à bout de la pandémie. Il a déploré que le système international Covax d'aide aux pays défavorisés soit en "difficulté", parce qu'il y a "beaucoup de stockage de vaccins", des "limitations aux exportations", et que Covax manque de fonds.

UE - Fier de lui !

Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur, ci-devant "monsieur vaccin" de l'Union européenne, voit "le bout du tunnel". Il se vante de la mise en action de 52 usines travaillant 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 en Europe pour produire des vaccins contre le Covid-19.
Chine/Emirats - accord de production
La Chine et les Emirats Arabes Unis ont annoncé la signature dimanche d'un accord pour produire le vaccins SinoPharm.
France - jugement au procès Médiator : "la preuve que le lanceur d'alerte n'est pas un délateur"
Plus de 10 ans après le scandale du Médiator, le jugement du Tribunal correctionnel de Paris condamne les laboratoires Servier à payer 2,7 millions d'euros d'amende pour "tromperie aggravée" et d'"homicides et blessures involontaires" mais les a relaxés du délit "d'escroquerie". Jean-Philippe Seta, l'ex-numéro 2 du groupe pharmaceutique, a lui été condamné à quatre ans d'emprisonnement avec sursis. Quant à l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM, ex-Afssaps), qui a "gravement failli dans sa mission de police sanitaire", a elle été condamnée à 303.000 euros d'amende. Irène Frachon, pneumologue brestoise avait tiré la sonnette d'alarme identifiant une corrélation entre les lésions cardiaques que présentent ses patients et la prise d'un médicament prescrit comme coupe-faim. Dans ce jugement, on peut regretter le montant de l'amende pour tromperie aggravée. Selon la loi, elle peut être de 10% maximum du chiffre d'affaires de la société, et , en l'espèce, elle reste dérisoire et donc sans effet dissuasif au regard des 30 millions d'euros par an engendrés sur des décennies par le médicament.

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