Un club qui en septembre 2018 annonçait 30 mesures pour faire reculer l’Islamisme en France et celle notamment d’écarter toute institutionnalisation d’un "Islam de France". Mr Retailleau n’est pas dérangé par le Catholicisme, le Judaïsme, le Protestantisme mais c’est l’Islam qui lui pose problème. Mr Retailleau devrait avoir le courage de demander au Ministre de l’Intérieur de dissoudre CIVITAS ce groupuscule catholique qui vomit la haine de la République au même titre que les Islamistes. CIVITAS est avant tout un mouvement politico-religieux dont le projet est le rétablissement de la chrétienté en France. Mr Retailleau est aphone sur ce mouvement dont un certain nombre de membres ont déjà été condamnés pour violences par la justice en janvier 2018.

Madame : que vous fassiez partie de l’équipe Retailleau, cette bonne droite réactionnaire, c’est en République un choix  politique légitime. Par contre votre honnêteté intellectuelle aurait dû vous dispenser d’écrire ceci:

"Nous avons toujours estimé que les partis politiques nationaux n’étaient pas pertinents pour défendre les intérêts des Français de l’étranger". C’est votre prose, celle qui engage L’ASFE dont vous êtes la présidente. Quel cynisme au regard de votre engagement politique. Vous n’avez rien à proposer, si ce n’est des candidats qui à l’heure actuelle n’ont aucun bilan de leurs prédécesseurs à mettre sur la table. Aucunes propositions de revitalisation de la vie des expatriés français au Maroc aujourd’hui. L’entre-soi sur Casablanca, Rabat ou Marrakech, on connait comme on connait l’entre-soi à Paris. La réforme de la CFE et l’impossibilité d’y adhérer pour des retraités qui ne perçoivent pas une pension égale au moins à 2000 € ne semble pas vous interpeller. Les conséquences, c’est qu’un certain nombre de petits retraités n’ont pas les moyens de se payer une mutuelle. Où sont les conseillers consulaires sur ce dossier ? Où sont les conseillers consulaires sur la friche culturelle de certains instituts français ? Où sont les conseillers consulaires sur nos souhaits de pouvoir nous réunir dans un espace libre comme une salle de réunion mise à disposition d’associations françaises dans chaque institut français que nous jugeons territoire de la République ? Le débat démocratique, c’est aussi celui de citoyens, d’associations quelles qu’elles soient. Devons nous nous soumettre au diktat de certaines autorités locales pour obtenir un local et faire fi de ce que nous sommes : des citoyens et non pas des sujets. Nous en avons assez d’être considéré comme des mendiants.

Au travail.