- CARLE
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Date d'inscription : 01/10/2017
27102021
Mardi, devant la 17e chambre du tribunal de Paris, le ministère public a dit son intention de plaider l’irrecevabilité des plaintes déposées par le royaume du Maroc contre des médias français, dont l'Humanité. Une audience est prévue pour le 6 décembre pour décider de la recevabilité ou non des poursuites engagées par l’État marocain contre des ONG et médias français ayant révélé ou dénoncé l’affaire désormais dite Pegasus.
Le tribunal a également ordonné mardi à l’État marocain de verser 10 000 euros de consignation pour chacune des dix citations directes déposées contre Le Monde, Radio France, France Media Monde, Mediapart, L’Humanité, Forbidden Stories et Amnesty International.
La soirée exceptionnelle de l’Humanité tenue lundi 25 octobre à la bourse du travail de Paris a marqué un temps fort dans la défense de la liberté d’informer. La mobilisation citoyenne était au rendez-vous, en soutien au journal assigné en justice pour « diffamation » par le royaume du Maroc.
Qu’on se le dise pas touche à cette Liberté.
A suivre le 6 Décembre.
A notez ceci : Union européenne : Le prix remporté par le Projet Pegasus souligne l’importance de la liberté de la presse.
Réagissant aux informations signalant que le prix Daphne Caruana Galizia pour le journalisme a été décerné au Forbidden Stories Consortium (auquel Amnesty International a apporté sa participation technique) pour le Projet Pegasus qui a révélé un système de ciblage systématique, au moyen de logiciels de surveillance, des militant·e·s des droits humains, des journalistes et des avocat·e·s, Eve Geddie, directrice du Bureau d’Amnesty International auprès des institutions européennes, ont déclaré :
"Le Projet Pegasus a révélé que des journalistes, des militant·e·s et des avocat·e·s à travers le monde sont pris pour cibles par des gouvernements qui veulent les réduire au silence et les intimider. Ce prix apporte une importante reconnaissance aux personnes dont le travail est attaqué, et aux journalistes et spécialistes de la technologie qui ont révélé les pratiques douteuses d’entreprises de surveillance ainsi que les outils qu’elles utilisent."
Sources : Le Monde, L'Humanité, Médiapart, Amnesty International.
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