- alain
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25092020
Actualités du 26 septembre
France - Pour "désengorger" les labos, un 3ème type de tests : les tests antigéniques... Comme le test RT-PCR actuel, les tests antigéniques qui viennent d'être approuvés par la HAS (Haute autorité de la santé) sont réalisés à partir de prélèvements dans les narines, par écouvillon. Mais contrairement aux RT-PCR, les tests antigéniques ne nécessitent pas d'analyse en laboratoire, car leur mécanisme est plus simple: les premiers détectent le matériel génétique du coronavirus, alors que les seconds repèrent des protéines du virus. Le nouveau schéma des tests se dessinera ainsi: les tests RT-PCR avec prélèvement dans le nez resteront la technique de référence, mais pourront être remplacés par des tests antigéniques, plus rapides, chez les personnes avec symptômes.
OMS - Appel pour le partage équitable du vaccin... "Quiconque trouve un vaccin doit le partager... c'est une responsabilité mondiale et une responsabilité morale", a affirmé vendredi le Premier Ministre australien Scott Morrison. Le monde "jugera très, très sévèrement" ceux qui chercheront à tirer de cette crise "un avantage à court terme ou un profit", a-t-il averti. Etats-Unis, UE et Japon ont réservé la moitié des doses alors que l'Amérique latine et l'Australie réclament l'accès libre au futur vaccin.
Maroc - El Mahdi El Mhamdi, scientifique marocain : “Tester, isoler et ne plus parler de traitement“... Très critique à l'égard de la chloroquine, l'épidémiologiste déclare qu'il ne faut pas laisser croire qu'il y a un médicament pour traiter la covid, ce qui a pour effet de faire baisser la garde. Le nouveau coronavirus est une maladie peu létale (moins de 1 %), beaucoup de cas asymptomatiques et il n'y a pas lieu d'hospitaliser tout le monde. Il faut isoler les cas bénins chez eux ou dans des structures dédiées dans les cas comme au Maroc où certaines populations ne peuvent pas s'isoler. Il ne faut pas surcharger les services hospitaliers que l'on doit réserver aux cas graves. On va vivre longtemps avec le virus même y compris lorsqu'il y aura un vaccin. "Tester et isoler", c'est le maître-mot du scientifique.
Etats-Unis - Une conservatrice aux convictions religieuses traditionalistes pour remplacer la progressiste Ruth Bader Ginsburg à la Cour suprême des Etats-Unis... Ce devrait être le choix de Trump qui doit annoncer la nouvelle ,à 21 heures. Amy Coney Barret, magistrate, épouse complètement cette définition.
Maroc - Diminuer la pression sur le secteur hospitalier public... C'est le but que s'assigne la Fédération nationale de la santé en organisant le suivi par les médecins privés auprès des malades du coronavirus que l'on isole désormais chez eux.
Maroc - "Charité électorale" interdite... A l'approche des élections, le ministre de l'intérieur a interdit aux élus d'ouvrir leur bourse et de distribuer "généreusement" aux associations, espérant ainsi acheter les voix de leurs adhérents. Une pratique qui a cours au Maroc mais que pas...
France - un préfet institue le délit de solidarité !... Bon, ce n'est pas une première en France : déjà des militants ont été ennuyés pour la solidarité apportée aux migrants venant d'Italie. Les actions intentés contre ces militants humanitaires ont fait "chou blanc", les juges reconnaissant le bienfondé de la solidarité et de la fraternité apportées à ceux qui en ont besoin. Le préfet du Pas-de-Calais tente lui aussi d'interdire la solidarité humaine. Un arrêté pris le 10 septembre interdit aux associations, jusqu’à la fin du mois, la distribution de repas aux migrants et migrantes dans certaines rues du centre-ville de Calais. Bravant l'interdiction, 4 députés de la France Insoumise ont mené une action symbolique en apportant des paniers repas aux migrants. Ils ont été verbalisés pour cette action et s'en disent honorés. Le représentant de l'Etat, aurait-il oublié le triptyque de la République française qui orne tous les frontons des édifices officiels : liberté, égalité, fraternité ?
Maroc - Médiouna, le dépotoir « s'effrite »... La zone 1 du nouveau dépotoir public situé à Médiouna n'est pas encore entrée en service que certaines de ses infrastructures ont été endommagées par la succession de changements climatiques. La chaleur estivale a abouti à des fissures dans les couches sensées protéger la nappe phréatique du lixiviat, ce qui nécessite de lourdes opérations de maintenance avant le début d'exploitation du site. En attendant de trouver une formule pour l'exploitation de la zone, la commune l'a transformé en un simple grand rectangle de 11 hectares à ciel ouvert.
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