Quand au ministre des affaires étrangères qui a visiblement des absences, un courage de général en retraite, une audace où le Pétainisme et Maurras vantés par Emmanuel Macron tient lieu de feuille de route, mieux une politique où la France s’agenouille face au wahabisme de l’Arabie Saoudite. C'est la macronie  qui s’accommode de l’Islamisme à travers l’affairisme mortifère de ventes d’armes qui ont servi à massacrer les Yéménites dans le silence complice de la caste médiatique, les mêmes qui ont mis sur le trône français un Roi bancal et une cour paresseuse animée d’incapables. 

Qui a entendu parler de Agnes Callamard responsable de l’enquête sur l’assassinat du Journaliste Jamal KhashoggI ? Dans le huis clos d’une réunion onusienne à Genève, un haut responsable saoudien a menacé, en son absence, la Française Agnès Callamard, rapporteuse spéciale des Nations unies sur les exécutions extrajudiciaires. La scène s’est déroulée en janvier 2020, quelques mois après la publication de son rapport d’enquête sur l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi. Les diplomates saoudiens ont d’abord critiqué ce travail de Callamard et répété l’accusation infondée selon laquelle la rapporteuse spéciale aurait reçu de l’argent du Qatar, alors en guerre froide avec Riyad. L’un des officiels saoudiens a ensuite prétendu avoir reçu des coups de téléphone de personnes se disant prêtes à «s’occuper d’elle». Face aux réactions indignées, la délégation saoudienne a tenté de minimiser. Mais un membre a réitéré à la fin de la réunion. Selon Agnès Callamard, qui s’est confiée au quotidien britannique, ses collègues présents ont interprété ces propos comme «une menace de mort». Le porte-parole du bureau des droits de l’homme de l’ONU a confirmé ces informations après leur publication cette semaine.

Tout le monde se tait, les caleçons sont humides, les mains sont moites, les affaires étrangères, sont juste  devenues un simple tapis mangé par les mites. Pourquoi faut-il que ces informations soient apparues d'abord sur le journal Anglais "The Guardian", confirmées cette semaine par Agnes Callamard  et aujourd'hui dans le Journal "Libération" ?